'Une journée dans la vie de... Nicholas Courant, Fevia'
- 7h30: Après plus d’une année de télétravail, j’ai enfin repris le train pour me rendre au bureau. Le travail à domicile a certes ses avantages, mais en tant qu’animal communiquant, le fait de pouvoir regarder les membres de notre fédération, mes collègues et les journalistes dans les yeux me manque. Je commence évidemment par consulter les coupures de presse sur Gopress : l’idéal pour arriver à Bruxelles fin prêt.
- 9h00: Quand même une réunion sur Teams pour entamer la journée. Depuis le début de la pandémie, nous essayons de prendre le pouls de l’équipe chaque matin en commençant par poser cette simple question : « comment allez-vous ? »
- 9h30: Pour une fédération comme la Fevia, le contact étroit avec nos membres est d’une importance cruciale. Le groupe de travail « Relations publiques » est donc l’occasion de consulter les responsables de la communication de nos membres. Nous les tenons informés des derniers développements dans divers dossiers importants et ils nous donnent un feedback précieux qui nous est très utile. Avoir autant de matière grise et d’expérience de la communication à portée de main est un luxe improbable. Dans le même temps, nous testons avec quelques collègues et la présidente du groupe de travail un nouveau système informatique pour organiser des réunions hybrides. Même si nous avons envie de « vrais contacts », les moments de consultation hybride semblent vouloir s’inscrire dans la durée…
- 13h00: L’annonce d’un transfert de présidence pour notre aile régionale wallonne de la Fevia est l’occasion idéale pour organiser une interview exclusive avec un journal de Wallonie. Ces opérations médiatiques requièrent une certaine préparation et offrent une opportunité de choix pour affiner les messages clés de notre secteur avec nos présidents. En tant qu’entrepreneurs purs et durs, ils peuvent témoigner mieux que quiconque de ce qu’il faut faire pour commercialiser des aliments savoureux, équilibrés, abordables et produits de manière durable ! Et, bien sûr, une séance photo est toujours au programme. Heureusement, nos présidents sont photogéniques, ce qui facilite la tâche du photographe de service.
- 16h00: La nourriture est source d’émotion, surtout dans notre pays. Je connais peu de gens dans mon entourage qui ne soient pas de véritables épicuriens. Mais, et c’est le revers de la médaille, si quelque chose ne va pas dans notre alimentation, c’est vite l’alerte générale, comme on l’a vu avec la récente contamination à l’oxyde d’éthylène en provenance d’Inde. C’est alors à la Fevia d’expliquer dans des émissions comme « On n’est pas des pigeons » que les rappels de produits qui n’ont aucun impact sur la santé publique font peser sur nos entreprises une lourde charge financière. Dans ces moments-là, il s’agit de trouver le ton juste. Heureusement, nous pouvons compter sur une équipe d’experts Fevia et sur une ligne ouverte avec des partenaires tels que l’AFSCA.
- 17h30: Dans une vie antérieure, en tant que consultant en relations publiques, il était courant que je continue à travailler bien après les heures de bureau. Aujourd’hui, il y a toujours des événements réguliers de networking et des séances de concertation avec nos membres, mais quand je le peux, le jeune père que je suis s’efforce de faire une pause le soir en semaine et de se concentrer sur sa famille. Ce n’est que lorsque mes enfants de 5 et 8 ans sont au lit que je rallume mon portable... Sauf le vendredi, où sonne souvent l’heure de l’apéro. Après tout, ce n’est pas pour rien que nous travaillons dans le plus gourmand des secteurs !